La méthode du Docteur Bach : soigner le malade et non la maladie
Dr Edward Bach a rapidement acquis la certitude que l’état émotionnel d’un malade devait être la clef de sa guérison. Que la médecine allopathique se focalisait sur l’endroit précis du corps malade et cherchait à le « réparer », mais que la guérison ne serait que temporaire si la source de la souffrance n’avait pas été traitée.
Il est maintenant prouvé que notre moral intervient directement sur les capacités de notre corps à guérir. Plus on cumule d’insatisfactions et de ressentiments, et moins on est en accord avec son « moi » intérieur. Plus on s’éloigne de ce que l’on est vraiment et plus on va être perméables aux conflits, virus et autres tourments de la vie quotidienne, et nos défenses immunitaires vont faiblir.
La maladie est souvent la réponse du corps à un mal-être que l’on devrait interpréter comme un signal d’alarme, une souffrance bienfaisante, qui va pointer du doigt ce que nous n’aurions pas compris autrement.
Des « remèdes » simples et naturels
Les médicaments chimiques soulagent et soignent, mais l’organisme humain ne sait pas éliminer complètement tous leurs principes actifs qui peuvent bloquer certains organes.
Les fleurs sauvages ont plus d’énergie parce qu’elles poussent là où elles se sentent bien
Persuadé que ce qu’il cherchait se trouvait dans la nature et les molécules naturelles, Dr Bach a recherché des fleurs simples, non toxiques, à l’état sauvage, et selon leur « signature », c’est-à-dire leur correspondance avec un état émotionnel.
Méthodes de préparation des élixirs
Dr Bach souhaitait dynamiser les fleurs de façon naturelle afin de conserver au maximum leurs vibrations positives et ne pas les détériorer. Il a mis au point deux méthodes : par solarisation et par décoction (ou ébullition).
Les fleurs sont cueillies en pleine maturité – ni fermées, ni fanées –, le matin, lorsque leurs pétales sont encore couverts de rosées. Pour perdre un minimum d’énergie, les préparations se font dès la cueillette terminée.
La méthode par solarisation consiste à exposer aux rayons du soleil les pétales fraichement cueillis dans un bol d’eau de source pendant environ 3 heures. Le temps doit être propice : pas un seul nuage, pas de vent. L’eau est ensuite filtrée et versée dans une bouteille en verre teintée à laquelle on ajoute du cognac pour la conservation.
Les quintessences florales tirent leur force des 4 éléments : La terre et l’air font pousser les fleurs, le feu (rayons du soleil ou ébullition) permet de libérer l’information énergétique et l’eau favorise sa transmission.
La méthode par décoction est employée pour les arbres, les tiges, les feuilles, mais également les pétales lorsque le manque de soleil ne permet pas la 1ère méthode. Les récoltes et l’eau de source vont être portées à ébullition dans une casserole en acier inoxydables et seront ensuite filtrées, puis mis en bouteille de la même façon.
Aujourd’hui encore (*), les teintures-mères sont toujours préparées dans l’ancienne maison du Dr Bach à Mount Vernon (Angleterre) devenu depuis la Fondation Bach. Elles sont ensuite transférées au Laboratoire Nelson – laboratoire pharmaceutique et homéopathique – qui va s’occuper des premières dilutions, c’est-à-dire les flacons que l’on achète en pharmacie et parapharmacie.
La florithérapie, une thérapie « holistique»
Une fois le déséquilibre émotionnel mis en lumière, la personne va pouvoir être soignée dans sa globalité par les quintessences florales du Dr Bach, qui ne contiennent pas de substance active mais uniquement une « information ». La vibration énergétique qui se trouvait temporairement perturbée, voire bloquée, va être rééquilibrée.
(*) en 2015