Edward Bach naît le 24 septembre 1886 à Moseley, à quelques kilomètres au sud de Birmingham (Angleterre).
C’est le premier enfant de Walter Best Bach et Ada Brenda Tipper, un couple baptiste à l’éducation plutôt stricte ; un second fils puis une fille suivront.
Son père, Walter B. Bach (sur la photo ci-dessus), dirige une fonderie de laiton.
Edward Bach est un petit garçon à la santé fragile qui passe beaucoup de temps à se promener dans la campagne. D’une très grande sensibilité, il fait déjà preuve d’un profond respect pour la nature et d’une réelle compassion pour tous les êtres vivants (animaux & humains). Ses deux grandes passions sont déjà là, ainsi que l’envie de devenir médecin pour soulager les souffrances.
Attrait pour le Pays de Galles dont sa famille est originaire.
Recensement de 1891, son petit frère Charles Harold (1888-1949) est né.
Edward Bach travaille à la fonderie de laiton familiale pendant 3 ans. C’est un piètre commercial mais cette expérience lui est néanmoins profitable parce qu’il passe beaucoup de temps à observer les conditions de vie précaire des ouvriers, et son envie d’aider et de soulager s’affirme. Il veut devenir médecin.
A 20 ans, avec l’approbation de son père (il en va de la survie de la fonderie !), il commence ses études de médecine, d’abord à Birmingham, puis à Londres.
Le recensement de 1911 signale Edward Bach comme étudiant en médecine. Son frère, quant à lui, semble travailler dans la fonderie paternelle. Il deviendra toutefois avocat quelques années plus tard. Sa petite sœur Elsie y est aussi mentionnée.
Photo (de gauche à droite) : Edward Bach, sa petite soeur Elsie, sa mère Ada Brenda, son père Walter Best et son frère Charles.
Il obtient ses diplômes :
1912 : MRCS – Member Royal College of Surgeons
Membre du Collège Royal de Chirurgie
1912 : LRCP – Licentiate of Royal College of Physicians
Diplôme du Collège Royal de Médecine
1913 : M.B. – Bachelor of Medicine
Docteur en Médecine
1913 : B.S. – Bachelor of Surgery
Diplôme de chirurgie
1914 : D.P.H. – Diploma in Public Health
Diplôme de Santé Publique
Il commence par être urgentiste au Centre Hospitalier Universitaire de Londres, puis très rapidement chirurgien au service des urgences. Il constate rapidement que l’état d’esprit de ses patients participe à leur guérison et qu’une maladie ne se résume pas à des symptômes physiques.
Le 14 janvier 1913, il épouse Gwendoline Caiger (1890-1917)
Son état de santé ne lui permet pas de se faire enrôler en 1914 lors de la 1ère Guerre Mondiale. En revanche, il accepte la charge de 400 lits militaires au Centre Hospitalier Universitaire, en plus de ses recherches en bactériologie.
Il s’intéresse aux maladies chroniques et entame des recherches en bactériologie. Il établit une correspondance entre cette chronicité et les bactéries intestinales, et prépare des vaccins personnalisés.
Le 13 janvier 1916, naissance d’une fille entre Edward Bach et Kitty Light d’Islington : Evelyn Bach.
Début avril, Gwendoline Bach meurt de diphtérie à Londres. Un mois plus tard, le 2 mai 1917, Edward Bach épouse Kitty Light, à Londres.
En juillet, Edward Bach fait un malaise à son travail, il tombe dans le coma et est opéré d’urgence (à priori d’un cancer du côlon). Son espérance de survie est extrêmement faible, les docteurs lui prédisent 3 mois, Bach lui-même pense qu’il ne survivra pas ; dès qu’il peut se lever, il retourne dans son laboratoire pour continuer ses recherches. Il a 3 mois pour les faire aboutir !
Nora Weeks – sa fidèle assistante – relate cette anecdote dans son livre “Les découvertes médicales d’Edward bach, médecin” (aux éditions Le courrier du livre) :
Un de ses amis médecins, le rencontrant plusieurs mois plus tard s’exclamera “Mais, bon Dieu, Bach, tu es mort !”
L’épidémie de grippe espagnole (1918-1919) fait des millions de morts.
” Pendant l’épidémie de grippe de 1918, Edward Bach est officieusement autorisé à inoculer ses vaccins aux troupes de certains camps situés sur le territoire national, et sauve ainsi des milliers de vies ; il se languit d’attendre l’extension de cette pratique, car dans d’autres camps, le taux de mortalité est effrayant. Il sait qu’il pourrait éviter des souffrances inouïes pour peu qu’on lui en donne l’occasion “– Les découvertes médicales d’Edward Bach, médecin, de Nora Weeks.
Il obtient le poste de pathologiste et bactériologiste à l’Hôpital Homéopathique de Londres ; la lecture de “L’Organon” de Samuel Hahnemann – père de l’homéopathie – le conforte dans ses propres découvertes.
Hahnemann, un siècle avant, avait déjà fait le lien entre l’intoxication intestinale et certaines maladies chroniques, mais également compris que chaque patient devait recevoir un traitement personnalisé en tenant compte de son individualité.
Il retravaille ses vaccins et met au point ses 7 nosodes (toujours utilisés de nos jours). En parallèle, il continue ses recherches dans les laboratoires de Nottingham Place, Londres W1.
Il démissionne de l’Hôpital Homéopathique et partage son temps entre ses consultations dans son cabinet du 82 Harley Street (rue de Londres connue pour être la rue des médecins et spécialistes au XIXème siècle) et ses laboratoires de Park Crescent.
Edward Bach travaille sans relâche, écrit des articles, partage ses recherches et ses conclusions. Sa notoriété s’accroit mais il n’est pas satisfait. Ses vaccins utilisent des bactéries mais il doit y avoir autre chose, quelque chose de naturel, quelque chose qui était sous ses yeux depuis le début, lors de ses promenades enfants dans la Nature.
Il fait la connaissance de Nora Weeks (à ce moment là radiologue) qui devient son assistante.
1928 marque un tournant parce que c’est l’année où il entame ses nouvelles recherches.
Il s’absente parfois de son cabinet et de son laboratoire pour passer une journée à la campagne ou dans les jardins botaniques de Kew et en rapporte des échantillons de plantes qu’il dynamise et teste.
A l’occasion d’un banquet où il s’ennuie, il met à profit son apparente oisiveté pour observer tout ce beau monde qui l’entoure. Il prend alors conscience qu’il existe un nombre défini de personnalités, pousse sa réflexion déjà entamée avec son travail sur les nosodes et en déduit des groupes typologiques.
Écoutant son intuition, il part au Pays de Galles ; il y découvre Impatiens et Mimulus à Crickhowell, (il les prépare comme ses vaccins et les résultats sont immédiats) puis Clematis un peu plus tard.
En 1929, il abandonne le traitement par nosodes pour se consacrer à ses nouvelles recherches.
Au printemps 1930, il décide de suivre son instinct. Aussitôt dit, aussitôt fait, il quitte son cabinet d’Harley Street et vend son laboratoire. A l’étonnement de ses collègues, il abandonne ses travaux en cours et quitte Londres.
Il part d’abord pour le Pays de Galles où il va mettre au point sa méthode de solarisation et écrire “Guéris-toi toi-même”.
Il part ensuite pour Cromer, dans le comté de Norfolk, où il trouve : Agrimony, Chicory, Vervain, Centaury, Cerato et Scleranthus
En début d’année, “Guéris-toi toi-même” paraît. Dès le mois de mars il repart pour son cher Pays-de-Galles. Il séjourne un moment près d’Abergavenny.
En juin il découvre Water Violet à Lewes dans le Sussex puis Gentian le mois suivant dans la vallée de la Tamise. Il retourne ensuite passer l’hiver à Cromer.
Il y rencontre Victor Bullen (alors entrepreneur en bâtiment) qui va devenir son ami et d’une grande aide plus tard pour Nora Weeks.
Il passe le printemps à Londres, où il donne quelques consultations et écrit “Libères-toi toi-même” à Regents Park.
En juin, il trouve Rock Rose à Westham dans la banlieue-Est de Londres. Ses 12 premiers remèdes sont prêts.
A l’automne il retourne à Cromer et rédige “Les douze guérisseurs”.
Au mois d’avril il trouve Gorse à Marlow, dans le comté de Buckinghamshire, à l’ouest de Londres, puis il découvre Oak le mois suivant, à Cromer. Il part ensuite passer l’été à Abergavenny au pays de Galles, où il trouve Rock Water et Heather. A l’automne il retourne à Cromer et rédige “Les douze guérisseurs et les quatre auxiliaires”.
Au mois de mars, il quitte Cromer. Lors d’une visite à un patient qui habite Wallingford, il ressent un tel attrait pour cette petite ville, qu’il demande à Nora de le rejoindre et de leur trouver une maison dans la région.
Nora trouve un cottage à louer dans le village de Brightwell-cum-Sottwell : Mount Vernon, qui aujourd’hui abrite le Centre Bach.
En juin, il trouve Olive, Vine, Wild Oat et rédige “Les 12 guérisseurs et les 7 auxiliaires”.
Il met au point sa méthode par ébullition et entre mars et août 1935, il trouve 19 autres remèdes.
Cette année le laisse à bout de forces/épuisé.
En septembre il publie “Douze Guérisseurs et autres remèdes”.
Le jour de ses 50 ans, le 24 septembre 1936, il donne une conférence à Wallingford ; suivie en octobre de sa toute dernière conférence qu’il prononce à l’occasion d’une réunion maçonnique.
Peu après, à bout de forces, il demande à être conduit à la maison de retraite de Ladygrove à Didcot (à quelques kilomètres de Sotwell). Il y décède le 27 novembre 1936. Nora Weeks est sa seule légataire. Le certificat de décès établit par un médecin de Wellsprings (Sotwell), indique crise cardiaque et sarcome comme causes de la mort.
Edward Bach est enterré dans le petit cimetière de Brightwell-cum-Sotwell.