Préparation d’une teinture mère d’Hornbeam
La matinée est ensoleillée et les fleurs sont à juste maturité (ni fermées, ni fanées). La cueillette peut commencer. Nous allons choisir des fleurs mâles et femelles avec une partie de leur tige – à partir de plusieurs arbres pour ne pas « dépouiller » le même arbre. Les fleurs et les tiges ne doivent pas être touchées, on les coupe délicatement avec un sécateur propre et on les laisse tomber directement dans le récipient (casserole en acier inoxydable).
Lorsque la récolte est terminée (il en faut très peu), on peut passer à la phase suivante : l’ébullition. L’idéal aurait été d’avoir un petit réchaud pour préparer la décoction sur le lieu même de la récolte, mais nous avons du – pour des raisons pratiques et ne point fâcher un garde-forestier – continuer la préparation dans une cuisine proche.
On recouvre d’eau de source et on porte la préparation à ébullition. On poursuit ensuite à petits bouillons pendant une demi-heure. Puis on arrête le feu et on laisse la préparation refroidir.
Quand la préparation est suffisamment refroidie, on va pouvoir la filtrer (une ou deux fois) à l’aide d’un filtre en papier non chloré, puis la verser dans une bouteille en verre teinté. On ajoute ensuite la même quantité de volume en alcool (cognac Bio) qui va permettre la stabilisation et la conversation.
On agite un peu et notre teinture mère d’Hornbeam est prête. On va la stocker de préférence dans un endroit frais et sombre.
A partir de cette teinture-mère, nous pourrons préparer des milliers de flacons de 1ère dilution (comme ceux que l’on achète en pharmacie, parapharmacie ou magasin bio). Pour rappel, lorsque l’on se prépare un mélange personnalisé, on est sur la 2ème dilution. Le degré de dilution n’altérant en rien l’efficacité de « l’information » de la fleur.
Dans l’idéal, on retourne ensuite dans la forêt déposer aux pieds des Hornbeam ce qu’il nous reste de la préparation. On rend à la nature ce qu’elle nous a donné. Au revoir la forêt. Merci.