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Quelques fleurs de Bach pour accompagner les étapes du deuil

En ce mois de novembre légèrement lugubre (au moment où je rédige, un brouillard épais recouvre Paris et me donne une vague envie de mourir ou de me téléporter sur une plage de la mer de Chine), habituellement coincé entre la rentrée, le début de l’automne et les premiers téléfilms de noël, … donc ce mois disais-je, (à priori avec l’idée fortement discutable d’écrire la phrase la plus longue de ce blog), qui débute avec la fête des morts et se terminera peu après la date anniversaire du décès d’Edward Bach (le 27/11 pour ceux qui m’auraient fait l’offense de ne pas jeter un oeil à ma magnifique Timeline que j’aime d’amour), bref ce mois de novembre est vraiment le moment idéal pour réfléchir à quelques fleurs de Bach qui pourraient accompagner gracieusement nos émotions liées au deuil.

Le ressenti à l’annonce d’un décès peut être :

violent, comme si on nous arrachait un morceau de cœur, laissant un vide impossible à combler,

un moment de sidération, comme si le temps s’était figé, avec la sensation d’être seul, abandonné sur le bord d’une route déserte,

un tsunami émotionnel, comme un bateau sans boussole pris dans une tempête qui nous projette d’une vague à l’autre,

un flou étourdissant, où l’on se sent pris dans un brouillard épais, incapable de savoir quoi faire ou même quoi penser,

un coup de massue, nous laissant sonné, presque incapable de réagir,

une chute vertigineuse, comme si le sol venait de s’effondrer sous nos pieds, nous plongeant dans un abîme d’incompréhension,

un état de confusion, où l’esprit cherche désespérément à assembler les morceaux d’une nouvelle qui semble irréelle,

un souffle coupé, comme si l’air lui-même s’était volatilisé, nous laissant incapables de respirer normalement,

ou encore un réveil brutal d’un cauchemar, sauf que cette fois… on ne peut pas se rendormir.

Chacun a une façon unique de vivre un deuil. Je vous propose de nous appuyer sur les travaux d’Elisabeth Kübler-Ross, psychologue et psychiatre suisse, qui a défini en 1969 un chemin du deuil en cinq étapes : 

On ne suit pas forcément les étapes définies par Kübler-Ross dans cet ordre, comme on ne passe pas toujours par chacune d’entre elles, et parfois, on peut même faire des allers-retours entre certaines étapes, mais en général, on en vit au moins deux ou trois, à notre propre rythme et à notre façon.

Je vous propose pour chacune de ces étapes, de lister quelques fleurs qui pourraient nous accompagner dans cette traversée émotionnelle.

Fleurs de Bach pour accompagner les étapes du deuil

Le déni

Star of Bethlehem (Étoile de Bethléem)
Commençons par LA fleur de Bach incontournable : Star of Bethlehem, la fleur des chocs et de la consolation. Elle devrait être la fleur réflexe pour adoucir tout choc émotionnel lié à une perte. Le déni agit souvent comme une barrière protectrice face à une douleur trop intense à accepter d’un coup. Star of Bethlehem agit comme un baume apaisant qui va apporter un premier réconfort, aider à dissoudre ce blocage initial et permettre d’amorcer doucement le processus d’acceptation, sans brusquer ce mécanisme naturel de protection.

Rock Rose (Hélianthème)
Le déni peut parfois être accompagné d’un sentiment de paralysie ou de panique face à l’ampleur de la perte. Rock Rose est utile pour calmer ces états où l’esprit refuse de faire face à la réalité. Rock Rose aide à recouvrer son sang-froid, du courage et de la sérénité pour affronter la situation, étape par étape.

Agrimony (Aigremoine)
A l’annonce d’un décès, d’autres personnes, en déni, vont garder un masque souriant et prétendre que tout va bien pour éviter d’affronter leur souffrance. Agrimony aide à accepter et reconnaître ses émotions profondes, même celles qui font mal. Elle encourage à enlever ce masque pour commencer un travail d’introspection sincère.

Clematis (Clématite)
Le déni peut aussi se manifester par un état d’évasion mentale, comme si on se réfugiait dans un monde parallèle pour éviter d’affronter la réalité. Clematis ramène en douceur à l’ici et maintenant, en aidant à reconnecter avec le présent. Elle est particulièrement utile pour ceux qui se sentent déconnectés ou dans une forme d’irréalité.

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La colère

Holly (Houx)
La colère peut parfois être accompagnée d’émotions intenses comme la haine ou l’envie, surtout lorsqu’on se sent en décalage avec le monde ou abandonné. On se demande pourquoi cela nous arrive, et cette colère peut être dirigée contre soi-même, les autres, ceux qui l’ont soigné par exemple ou même la personne disparue. Holly est là pour calmer ces sentiments négatifs très énergivores en favorisant l’ouverture du cœur. Elle agit comme un adoucissant émotionnel, permettant de prendre du recul et de s’apaiser.

Willow (Saule)
La colère dans le deuil peut être teintée d’amertume et de ressentiment : « Pourquoi moi ? », « Pourquoi lui/elle ? », ou « Ce n’est pas juste ! ». Willow est là pour apaiser ce sentiment d’injustice et aider à sortir de cette spirale de rancune. Elle permet de transformer cette énergie négative en acceptation progressive, en ramenant un sentiment de paix intérieure.

Cherry Plum (Prunier Myrobolan)
Dans la phase de colère, certaines personnes ressentent une peur de perdre le contrôle de leurs émotions, comme si la colère risquait de les submerger. Cherry Plum aide à maîtriser cette tension intérieure, en apportant calme, équilibre et une maîtrise intérieure, évitant que la colère ne devienne destructrice pour soi ou pour les autres.

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Le marchandage

Walnut (Noyer)
Cette étape est une tentative de négocier avec le destin, de reprendre un certain contrôle sur une situation qui nous échappe complètement et de résister aux changements imposés par la perte. Walnut, la fleur du changement, est là pour nous rappeler gentiment qu’on ne négocie pas avec la réalité. Elle va nous aider à accepter cette nouvelle réalité sans s’accrocher à des « et si… » ou « si seulement… » ou des pensées de négociation désespérées qui freinent l’acceptation.

Cerato (Plumbago)
Le marchandage peut s’accompagner d’un manque de confiance en son propre jugement ou d’une recherche désespérée de réponses à l’extérieur de soi. On peut solliciter sans fin les avis des autres concernant autant le passé si des choix difficiles ont été faits (traitements médicaux, soins palliatifs, etc.), que le présent (par exemple avec l’organisation des obsèques et les décisions à prendre), ou on peut entrer dans une quête frénétique de « signes » (rêves, symboles) pour valider ou négocier avec la perte. Cerato aide à se détacher de cette quête extérieure et à renforcer sa propre clarté intérieure. 

White Chestnut (Marronnier blanc)
Cette étape peut aussi s’accompagner d’une agitation mentale intense, avec des pensées qui tournent en boucle sans répit. Il peut alors devenir difficile de se concentrer sur les tâches quotidiennes, car l’esprit est constamment distrait par des pensées liées à la perte, ou on peut être pris dans des scénarios imaginaires, cherchant une autre issue à ce qui est arrivé. Ou encore, si le décès est survenu soudainement, on peut être hanté par des conversations inachevées ou des conflits non réglés. White Chestnut aide à calmer ce bavardage mental, à clarifier les idées et à apaiser le mental pour éviter d’être envahi par ces réflexions obsessionnelles.

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La dépression

Sweet Chestnut (Châtaignier)
Cette étape du deuil peut se manifester par une sensation d’obscurité totale, un désespoir où l’on se sent complètement dépassé et sans issue. Sweet Chestnut est une fleur précieuse pour redonner un élan de vie dans ces moments-là. Elle est comme une lumière au bout du tunnel, un petit rayon de soleil qui nous dit que même dans les moments les plus durs, la vie reprend toujours le dessus. Bien sûr que la vie va être différente sans l’être cher qui nous a quitté, mais elle va être.

Mustard (Moutarde)
Parfois la tristesse peut prendre le dessus et s’installer comme un nuage noir, semblant tout assombrir sur son passage. L’envie de pleurer étreint à des moments inattendus. Mustard est comme un rayon de soleil qui traverserait les nuages, elle aide à dissiper ces états mélancoliques soudains, et à retrouver des moments de sérénité et de légèreté, même au milieu du chagrin.

Gentian (Gentiane)
Dans cette phase, la moindre difficulté peut paraître insurmontable, et la détermination peut être fragile face aux obstacles. Gentian va réveiller la persévérance et la capacité à avancer, pas à pas.

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L'acceptation

Honeysuckle (Chèvrefeuille)
L’acceptation, ce n’est pas tout effacer, c’est apprendre à vivre avec : c’est trouver un équilibre entre honorer le passé et avancer dans le présent. Honeysuckle aide à lâcher le passé sans l’oublier, en apaisant la nostalgie et les regrets. Elle aide à tourner doucement la page tout en préservant les bons souvenirs, permettant ainsi de vivre et d’investir le moment présent avec sérénité.

Walnut (Noyer)
Même lorsque l’on arrive à accepter la perte, les changements qu’elle implique restent difficiles à gérer. Walnut soutient cette adaptation émotionnelle et protège des influences extérieures qui pourraient perturber le processus. Elle renforce la stabilité émotionnelle et la capacité à s’adapter à cette nouvelle réalité.

Wild Oat (Folle-avoine)
La perte d’un être cher peut ouvrir une réflexion sur le futur et la quête de sens : réévaluer ce qui est important dans sa vie, éveiller l’envie de se consacrer à un projet significatif aligné avec ses valeurs, etc. La fleur de Bach Wild Oat est comme un guide, aidant à clarifier ses objectifs et à trouver son chemin dans la vie. 

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Je n’ai choisi que 3 ou 4 fleurs pour illustrer chacune des étapes, mais les 38 fleurs de Bach pourraient être utiles à un moment ou à un autre pour accompagner les différentes phases d’un deuil.

Oui, la vie ne sera plus jamais la même. Il y aura encore des instants de chagrin et de nostalgie, des noëls où on pense à la chaise vide, mais il y aura aussi des projets, des rencontres, des découvertes et un tas de fous-rire.

Grosse pensée pour ma très chère Martine Viniger ❤️, ma formatrice en fleurs de Bach, qui nous a quitté il y a 3 ans, et nous a laissés nous débrouiller tout seuls avec ce monde.

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